Vous n’êtes pas sans savoir que qui dit amplification dit amplificateur. Un amplificateur est donc un objet qui amplifie, c’est à dire, permettant d’obtenir à partir d’un signal d’intensité et de puissance petites, une intensité et une puissance plus grande. Nous allons donc vous expliquer dans cette partie comment fonctionne un amplificateur. Que se soit un amplificateur de guitare, de clavier ou de chaîne hi-fi, ils comportent tous deux parties amplifiant le signal : le préamplificateur et l’amplificateur de puissance.
Le préamplificateur (ou préampli) : Si le microphone capte le son, le préampli, quant à lui, se charge de le rendre utilisable. En effet, il amplifie une première fois le signal pour que l’amplificateur de puissance, qui n’agit pas sur les sons trop faibles, puisse effectuer son travail. C'est également lui qui fait les corrections graves, aigus et filtrage quand ceux-ci sont disponibles sur l'appareil. En électronique, on dit que le préamplificateur sert à adapter le signal de la source au niveau de l'entrée de l'ampli.C'est donc un élément indispensable de la chaîne de prise de son, car même avec un microphone hors de prix, si l’on possède un préampli de médiocre qualité, le son restitué sera également de mauvaise qualité.
L’amplificateur de puissance, lui, utilise le signal que le préampli lui transmet et le restitue de façon strictement identique mais bien plus fort. Il sert donc uniquement amplifier le son.
Ainsi les deux parties d’un amplificateur sont complémentaires, l’une cherche la qualité, l’autre la puissance. Ils sont donc aujourd’hui combinés, afin d’obtenir une meilleur qualité, dans ce qu’on appelle un amplificateur.
Laissez-nous maintenant vous faire un petit cours peu de physique. Les principales grandeurs physiques qui caractérisent un amplificateur sont au nombre de quatre :
- le gain : c’est le rapport de la grandeur d’entrée à la grandeur de sortie (intensité, tension, puissance), il est en général exprimé en décibel. Il dépend de la fréquence et l‘intervalle de la fréquence (ex : entre 600 et 700Hz) dans lequel l’amplificateur a un gain « suffisant » est appelé : bande passante. Imaginons que l’on est émis un son de 10dB et que nous l’ayons amplifié jusqu’à 70dB, on obtient alors un gain de 60dB.
- le rendement : c’est le rapport de la puissance utilisable à la sortie, à la puissance totale qu’il a fallu fournir. Ainsi, plus le rendement est élevé, plus la puissance à fournir pour obtenir un haut niveau sonore est faible.
- le facteur de bruit : c’est une mesure qui prend en compte les signaux aléatoires introduits par l’amplificateur et qui vont se superposés au signal de sortie, faussant plus ou moins légèrement le résultat. On cherchera toujours à le minimal
- la puissance maximale : c’est le niveau maximum de la puissance du signal de sortie qui peut être obtenu par l’amplificateur.
L’importance de chacune de ces grandeurs physiques varie suivant les caractéristiques du signal d’entrée et l’utilisation du signal de sortie. Il existe donc une grande diversité d’amplificateurs ou de montages amplificateurs. En effet, on distingue suivant les usages des amplificateurs à courant continu, à basses ou hautes fréquences, paramétriques, etc. Le principe demeure cependant toujours le même et dans tous les cas, l’énergie supplémentaire fournie au signal sera empruntée à une source extérieure.
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